☁ Témoignage n°003 : "problémes handicap et cotisation"
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- Le samedi, 01 juin 2013
- Dans ☁ Témoignages des victimes
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Je suis devenu adhérent à la CIPAV depuis la création de mon entreprise en février 2007, du fait de mon activité professionnel dans la valorisation et l'entretien de biens immobiliers.
En juillet 2008, j'ai été victime d'un grave accident de travail qui m'a rendu handicapé et inapte définitivement pour mon métier (médecine travail).
Jusqu'à cette date, je n'avais pas eu de difficultés avec les services de la CIPAV, du fait que je n'avais rien à réclamer et que je payais mes cotisations.
C'est seulement et logiquement à partir de mon accident de travail que les carences et le mépris CIPAV me sont clairement apparus.
Tout d'abord, j'ai réclamé conformément à la loi et après six mois d'arrêt de travail (janvier 2009) l'éxonération de mes cotisations de la CIPAV.
Il m'a fallu batailler pendant 28 mois (mai 2011) pour obtenir la confirmation officelle des faits par la CIPAV, via une lettre AR ( ce détail a de l'importance pour la suitte de mon témoignage).
Entre temps, las de l'incompétence et du mépris de la CIPAV, je me suis décidé à changer les statuts de ma société pour ne plus avoir affaire à elle.
J'ai profité de mon arrêt de travail pour me former à un nouveau métier et j'en ai profité pour fuir la CIPAV;
> Si vous aussi vous souhaitez vous débarasser de la CIPAV, le changement du libellé d'activité est une solution crédible et simple.
En janvier 2011, j'ai logiquement demandé à la CIPAV, la liquidation d'une pension d'invalidité suite à la consolidation de mes blessures.
En effet, comme il est obligatoire de cotiser au"régime invalidité décés de la CIPAV", il est logique d'en profiter quand vous êtes devenu handicapé ce qui est mon cas.
La MDPH du Tarn m'ayant reconnu comme travailleur handicapé.
Depuis la date de ma consolidation, c'est une nouvelle fois un véritable combat avec la CIPAV et après 27 mois d'attente je n'ai toujours pas eu satisfaction.
Il m'a fallu 15 mois rien que pour être consulté par leur médecin conseil.
Il est à noter que contrairement à la CIPAV, mon assurance vie personnelle m'a indemnisé en moins de trois mois, ce qui démontre sans ambigueté possible la défaillance et les carences dilatoires de la CIPAV.
J'essaye d'appeler la CIPAV tous les quinze jours pour me tenir informer de l'avancement de mon dossier mais force est de constater que c'est très difficile et qu'il ne réponde pas non plus à mes lettres en accusé de réception.
Pour expliciter mes propos, je tiens à déclarer que j'ai transmis plusieurs dizaines de lettre AR à la CIPAV et que mon record pour essayer de les joindre au téléphone est de 216 appels en vain dans la même journée.
Par ailleurs, à ma grande surprise, j'ai reçu en novembre 2012, une lettre d'huissier m'expliquant que je devais m'acquitter du paiement des cotisation de l'année 2009 pour lesquelles pourtant la CIPAV m'a formellement éxonéré conformément à la loi.
J'ai averti plusieurs fois la CIPAV des faits par courriers AR et un de leurs collaborateurs m'a confirmé par téléphone que j'étais à jour de mes cotisation et que je ne leur devais rien.
Toutefois, j'ai reçu par voie d'huissier une contrainte de paiement de ces cotisationsen février 2013.
Las des agissements de la CIPAV j'ai décidé de déposer un recours auprès du Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de la Haute Garonne pour contester cette contrainte et demander des sanctions contre la procédure dilatoire de la CIPAV.
Dilatoire signifiant que la CIPAV met tout en oeuvre pour gagner du temps et ne pas verser ma pension d'invalidté.
Cette dernière n'étant pas rétroactive, c'est tout bénéfice pour eux.
Je sais que la CIPAV agit de la même façon pour le paiement des retraites de ses adhérents.
Pour toutes ses raisons, je vous invite en cas de problème avec la CIPAV de ne pas perdre de temps à chercher une solution amiable et de vous mettre en situation de force pour la contraindre à agir.
A ce titre, j'apprécie beaucoup la démarche de notre association car l'union fait la force et qu'il est nécessaire de mettre fin aux agissements de la CIPAV.
C'est notre devoir car c'est la démcrotie et la justice qui l'exige.
Par ailleurs, nous souffrons de ces agissements et il n'est possible de laisser la CIPAV faire d'autres victimes.
Adhérent cipav n° CI20077xxxxxxxx
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