► Lettre du directeur de la CIPAV aux députés et sénateurs
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- Le vendredi, 19 février 2016
- Dans ► Actu de l'Association
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Chers amis,
quelques lignes pour vous informer d'un courrier de la CIPAV que nous a transmis Monsieur Joël Giraud, Député des Hautes Alpes, suite à ses démarches pour alerter l’État sur les problèmes de la CIPAV.
Cette lettre type, signée de Monsieur Olivier Selmati, directeur de la CIPAV et ancien directeur de la Mission Nationale de Contrôle et d'audit, est un chef d’œuvre de désinformation à l'attention des députés et sénateurs (voir copie ci jointe).
Tout d'abord, concernant l'origine de ce courrier et la réunion du 17 décembre dernier avec Monsieur Toubon, le défenseur des droits, nous sommes étonnés que notre collectif n'ait pas été invité ou qu'il n'ait simplement pas eu la possibilité de répondre aux affirmations "présomptueuses" de Monsieur Selmati.
Concernant la lettre de Monsieur Selmati et ses affirmations sur les résultats obtenus à la CIPAV, il faut comprendre que la stratégie du noyau dur de la CIPAV est de gagner du temps par tous les moyens afin de rester en place et d'atténuer les sanctions éventuelles, quitte à s'arranger avec la vérité.
La preuve en est qu'il n'y toujours pas de mails officiels pour joindre la CIPAV et qu'il faut l'aide de prestataires extérieurs (salarié MSA non formé) pour faire croire que le personnel de la CIPAV répond au téléphone ou traite le courrier dans de bonnes conditions.
L'emploi de prestataires de la MSA, non formés et non spécialisés, a déjà couté huit cent mille euros à la caisse alors qu'il aurait été plus efficace et moins onéreux d'embaucher du personnel.
Face à cette situation, il est certain que les dirigeants de la CIPAV poursuivent sur leur gestion désordonnée et que pour ce faire ils bénéficient d'une complaisance organisée et d'un puissant réseau d'influence.
Le plus choquant dans cette affaire étant que la direction de la CIPAV ne se porte même pas partie civile contre ses dirigeants coupables d'infractions et qu'elle n'hésite pas à nommer Monsieur Jacques Escourrou comme Président honoraire de la Caisse, alors qu'il est notoire qu'il a usurpé pendant des années ses fonctions d'administrateur et de président du conseil d'administration.
Au sujet de Monsieur Escourrou, notre collectif attend pour bientôt une décision du tribunal de Paris car nous demandons l'annulation de sa nomination depuis que notre collectif en a pris acte en mars 2015.
Un grand merci à la dizaine de militant qui soutiennent cette démarche avec l'aide bénévole et financière de notre collectif.
Concernant les affirmations de Monsieur Selmati sur son projet d'entreprise et ses actions, c'est tout bonnement de l’enfumage et le complément de rapport entrepris par la Cour des Comptes ne manquera pas de l'épingler.
La seule bonne nouvelle de ce courrier c'est que Monsieur Selmati indique un mail spécial pour le traitement des dossiers des victimes :
- reclamations-parlementaires@cipav.org
N'hésitez pas à vous servir de ce mail pour faire valoir vos droits car il ne peut pas y avoir de différence de traitement entre les victimes.
Ce nouveau "passe-droit" mis en place par Monsieur Selmati doit servir à toutes les victimes sans exception et non à quelques privilégiés pour tenter de faire croire que tout va bien à la CIPAV.
Pour finir, nous rappelons à tous et aux services de tutelle de l'état que les statuts de la CIPAV précisent que c'est à la commission de recours amiable de régler les différents au sein de la CIPAV.
En aucun cas des prestataires extérieurs ou le directeur en personne n'ont le droit d'intervenir dans ce genre d'affaire.
Par conséquent, plutôt que de faire le fanfaron auprès des députés et sénateurs, Monsieur Selmati ferait bien de respecter la justice, les principes de la démocratie et les règles de nos statuts internes.
Concernant les députés et les sénateurs, nous demandons aux adhérents et aux victimes de la CIPAV de continuer à leur écrire pour dénoncer le scandale de la CIPAV.
C'est d'autant plus important que Monsieur Selmati ose faire croire dans son courrier aux élus que depuis sa nomination en novembre 2014, il n'y a plus de problème avec les adhérents.
Dans l'attente, merci de nous aider à faire fonctionner notre collectif et faire valoir les droits des adhérents de la CIPAV .
CIPAV INFO
Jacques Escourrou Joël Giraud Députés CIPAV Olivier Selmati Sénateurs
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