► Les adhérents et les salariés de la CIPAV sont solidaires pour mettre fin à la gestion désordonnée de la CIPAV
- Par
- Le jeudi, 12 mars 2015
- Dans ► Actu de l'Association
- 0 commentaire
En février 2014, la Cour des Comptes dénonçait les graves dysfonctionnements touchant le fonctionnement de la CIPAV. Aujourd'hui ces dysfonctionnements perdurent toujours et perturbent au quotidien le travail des salariés et pénalisent les assurés de la CIPAV.
Plutôt que d'intervenir directement, le ministère des affaires sociales a préféré étouffer ce scandale en mandatant une mission conjointe de l'IGAS et de la MNC.
Curieusement, au terme de cette mission, l'IGAS n'a rédigé aucun rapport et le directeur de la MNC a préconisé, à la surprise générale, la dissolution du Groupe Berri et n’a pas pris en compte les nombreuses doléances des adhérents.
Après avoir rédigé son rapport sur la CIPAV en juin 2014, le directeur de la MNC est devenu, en décembre 2014, directeur du Groupe Berri et des 3 caisses composant cette association (la CIPAV, la CAVEC et l'IRCEC).
Les administrateurs de la CAVOM, 4ème caisse de Groupe Berri, ont refusé de désigner l'ex-chef de la MNC au motif que cette désignation posait un problème majeur au regard des dispositions des articles 432-12 et 432-13 du code pénal. Notre collectif s’étonne aussi de cet état de fait.
Depuis sa désignation, l'action du nouveau directeur de la CIPAV se concentre sur trois objectifs : inciter les autres caisses à quitter le Groupe Berri, externaliser des activités propres à la CIPAV et écarter notre collectif de toutes négociations.
Ces objectifs ne règlent en rien les graves dysfonctionnements dénoncés par la Cour des Comptes et risquent, à l'inverse, d'aggraver les problèmes de la CIPAV et des caisses du Groupe Berri.
Par ailleurs, l’organisation des dernières élections internes de la CIPAV pose de sérieuses questions tant en terme de démocratie interne que de respect des droits des adhérents.
Pour toutes ces raisons, il est indispensable que le ministère des affaires sociales intervienne enfin énergiquement en nommant un administrateur provisoire pour la CIPAV. Seule cette solution permettra de :
- régler les graves dysfonctionnements de la CIPAV ;
- changer les statuts de la CIPAV ;
- maintenir l'autonomie de fonctionnement du Groupe Berri et de permettre aux salariés de travailler dans de bonnes conditions;
- préserver les droits collectifs des salariés et des adhérents de la CIPAV.
Face à cette situation des adhérents, des salariés et des administrateurs de la CIPAV ont décidé de s’unir pour demander le respect de leurs droits légitimes et offrir un avenir durable à la CIPAV.
Par conséquent, nous disons haut et fort « STOP à la gestion désordonnée de la CIPAV ».
Vous devez être connecté pour poster un commentaire