L'Union fait la force face aux agissements de la CIPAV.

► Le scandale de la CIPAV se transforme en faillite, AU SECOURS !

Cipav failliteAvec l'accumulation des preuves et des décisions de justice à l'encontre de la CIPAV, il apparait maintenant clairement que la plus importante caisse de retraite de France est au bord du gouffre et que l'on peut parler de faillites.

Faillite morale d'une part, car il est honteux de constater que c'est la plus mauvaise caisse de retraite de France et que ses dirigeants, passés et actuels, sont directement responsables de cette gestion désordonnée.

Faillite financière d'autre part, car force est de constater que les comptes de la CIPAV sont insincéres et que plus de la majorité des adhérents de la CIPAV sont victimes de paiements de cotisations imaginaires, de minorations illégales de leurs points retraite, du non paiement de leurs pensions dans de bonnes conditions et autres avanies.

Par conséquent et à partir de ce jour notre collectif ne parlera plus du scandale de la CIPAV, mais de la faillite de la CIPAV.

Sans être devin ou juge, il est logique de penser que la faillite de la CIPAV sera reconnue comme telle dans un délai de 3 à 8 ans maximum, le temps que toutes les procédures judiciaires arrivent à terme (TGI, cour d'appel, cassation) et surtout que la vérité se fasse au grand jour.

Concernant le nombre croissant de procédures judiciaires à l'encontre de la CIPAV, il faut savoir que chaque recours au TASS coute 1162 euros* à la CIPAV.

Pour exemple, en 2016 la CIPAV a reçue 4721 oppositions soit une dépense de 5 485 802 euros, auquel se rajoutent les dommages obtenus par les victimes et les indemnités versées au titre de l'article 700 (frais juridiques) soit environ trois fois plus que la somme annoncée.

Sachant que des centaines de milliers d'adhérents auto entrepreneurs sont victimes d'une minoration volontaires de leurs points retraite ou qu'un adhérent CIPAV sur deux est victime de paiements de cotisations indues, il est facile de comprendre que le nombre de procédures judiciaires va exploser et que cela va couter très cher à la caisse.

Concernant la faillite annoncée de notre caisse de retraite commune, il faut se rappeler que le collectif CIPAV INFO, la Cour des comptes ou le défenseur des droits ont signalés et interpellés à de très nombreuses reprises la tutelle de l'état et les dirigeants de la CIPAV sur cette situation catastrophique depuis 2014.

A l'heure actuelle, ce qui est certain c'est que le gouvernement français a décidé dans son projet de loi sur le financement de la Sécurité Sociale le transfert à court terme de 80% des adhérents de la CIPAV vers le régime général.

Cette décision est déjà effective pour les adhérents auto entrepreneurs de la CIPAV (env. 320 000) et il faut savoir qu'ils représentaient au 01 mars 2018 trois actifs sur cinq de la CIPAV (62% AE vs 38% PL)*.

Par conséquent la CIPAV ne sera logiquement plus en mesure de payer les retraites de ses adhérents ou de fonctionner à très court terme (2025).

Ce phénoméne va s'amplifier d'autant plus vite que les réserves financières de la CIPAV sont surévaluées et qu'elles prennent en compte de l'argent qui n'appartient pas à la CIPAV (cotisations indues, minoration retraite,etc). A titre d'exemple, rien que le préjudice justifié des auto entrepreneurs va coûter plus d'un milliard d'euros à la caisse.

Concernant la faculté des dirigeants ou des prestataires de la CIPAV à gérer l'argent des cotisations des adhérents, il est certain que leurs rémunérations ou primes somptuaires ne correspond pas à un travail de qualitè ou des résultats de bon aloi.

Pour exemple, le directeur financier de la CIPAV (Alexande Coureaud) indique par écrit, que début avril 2018, le résultat du portefeuille d'actif de la CIPAV, bien que négatif (-0.31%), reste "superformant" au regard des résultats du marché (-0.63%).

Il est à noter que pour obtenir ce résultat "superformant", les actifs de la CIPAV sont gérés au quotidien par dix gestionnaires prestaires payés à prix d'or.

Situation et constat quasi identique pour la conseillére du président du conseil d'administration (Marie-Christine Malecot) ou le responsable immobilier de la CIPAV (Laurent Weber).

Heureusement quelques salariés honnêtes et administrateurs courageux de la CIPAV informent notre collectif sur la réalité des chiffres et de la situation actuelle afin que nous puissions faire valoir le droit des adhérents auprès de la justice et tenter de sauver nos retraites communes.

Un grand merci à ses personnes honnêtes et courageuse.

 

*source CA cipav, procés verbal de mars 2018

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