► La CIPAV se prend les pieds dans le tapis !
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- Le jeudi, 31 octobre 2013
- Dans ► Actu de l'Association
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Je cotise à la CIPAV (cotisations CIPAV retraites). La CIPAV s'est trompée dans le calcul de mes trimestres et de mes cotisations (incidence : 9 mois de décalage sur ma date de départ en retraite).
Faire une erreur est une chose qui peut arriver à tout le monde. Mais… Mais…
Après avoir réussi à joindre au téléphone (une heure d'attente) un interlocuteur cotisations de la CIPAV, j'écris gentiment à la CIPAV le 16 octobre 2009 pour signaler l'erreur avec toutes les précisions utiles. Pas de réponse. Je réécris le 8 décembre 2009, le 13 février 2010, le 16 avril 2010. Pas de réponse. Je réécris en recommandé avec accusé de réception au président, au directeur et à Que Choisir, le 9 mai 2010.
La CIPAV prend alors contact téléphoniquement avec moi le 25 mai 2010. Comme l'affaire lui paraît complexe - ce n'est pas mon avis -, elle me suggère de passer mon dossier en Commission de recours amiable (de la CIPAV) et me demande d'envoyer d'urgence (pour le lendemain !) une nouvelle réclamation synthétique. Ce que je fais la nuit, entre 2 journées de travail. En fait, cette Commission rejette ma demande le 28 juillet 2010 !
Bien logiquement, je saisis alors le TASS, Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale. L'audience a lieu le 10 novembre 2010. La décision du TASS, prononcée le 12 janvier 2011 me donne évidemment raison. La CIPAV doit régulariser ma situation (exactement selon ma demande initiale). Sous prétexte de problèmes informatiques, elle ne le fait que plus d'un an après, le 3 février 2012.
Cette affaire qui a duré 2 ans et 3 mois aurait pu être réglée dés le début en un quart d'heure. Elle m'a coûté en tout l'équivalent de 8 jours effectifs de contacts, de mails, de rédactions, de préparations de dossiers, de présence au tribunal etc… ce qui a bien sûr pénalisé mon activité professionnelle. Bien sûr cette affaire a pris aussi beaucoup de temps à la CIPAV (voilà donc pourquoi elle est débordée, elle se mord la queue !) qui a même payé (inutilement) un avocat. Je souhaitais une CIPAV solution, j'ai rencontré une CIPAV problème. Mauvaise volonté ou de manque de compétences ? Dans les deux cas, c'est grave, de la part d'un organisme qui de plus a le monopole (c'est bien à la CIPAV que j'ai l'obligation de payer mes cotisations retraites).
Oui, vraiment, la CIPAV se prend les pieds dans le tapis (toute seule). Et les adhérents en payent le prix.
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